AU PAYS DE GRANDOUET
Au pays de Babette, la source
a son éclat et son murmure.
Son cœur palpite à la vue de
quelques humbles masures.
Ses mains nourrissent la faim
d’un fromage blanc fait d’azur.
Au pays de François est un
caveau secret suintant Calva le soir.
L’Homme, doux et généreux,
vit en Prince du manoir !
Quand « cidre »
naît en flot d’une bouteille, il vous l’offre à boire !
Au pays de Sandrine, on s’y
délecte sans cesse !
Tout y est pétri de vertu,
d’Amour, de gentillesse,
Et de notes vivantes qui
guérissent le Monde, le temps d’une messe !
Au pays de Stéphane, ce géant
des prairies, est un sol plantureux.
Son bétail, non pareil, y
produit un nectar digne des Dieux,
En ce lieu façonné du dur
labeur de ses chers aïeux.
Au pays de Cloclo, sont des
pommiers sans nombre.
Elle porte le poids du vent, remonte
le vallon sombre
Pour caresser ses doux
chevaux et dessine une vague d’ombre.
Au pays de Ludo, sa moto nage
dans l’air et fait trembler l’espace.
Il dessine les contours qu’il
éteint, les traces qu’il efface.
Sa main sur son engin,
sculpte la prairie en sa place.
Au pays de Marion, un monde
chocolat flotte sous ses yeux bleuis.
Du Bonheur de la table et de
l’espoir de la voix d’un Ami,
Elle s’attendrit en
effeuillant son ciel aux mille étoiles de Vie.
Au pays de mes rêves, sont
des gens que j’Aime, tous si charmants !
Grandouet, un astre endormi
sur la vallée aux intimes accents.
Merci de me l’avoir fait
découvrir en votre si agréable firmament !
Combs, le 15 mars 1997